De l’avis du canotier Yves Greffard l’édition 2023 de la Classique internationale de canot de la Mauricie aura été mémorable.
Dans un premier temps, celui-ci a complété sa trentième participation à cet événement qui célébrait son 90e anniversaire. C’est dire qu’il a pris part au tiers de toutes les Classiques de canots présentées depuis 1934.
M. Greffard ne l’a pas eue facile. Dans le secteur Grand-Mère, dimanche, une blessure au dos est apparue, ce qui lui a infligé beaucoup de douleur.
Mais Yves Greffard tenait mordicus à compléter cette 30e Classique et son partenaire René Joly l’avait compris. M. Joly l’aura épaulé jusqu’à la toute fin.
Il devient d’ailleurs émotif quand il parle de l’appui inconditionnel que lui a témoigné son coéquipier. «C’était la première fois que ça m’arrivait, de barrer dans le dos». Quand on connaît ce genre de douleur, on s’imagine la somme d’efforts que représente le fait de trainer un canot.
Le canotier a bénéficié des services de massothérapie et les antidouleur qui l’ont vite remis sur pied. Lundi matin, presque plus rien n’y paraissait.
Les canotiers latuquois ont tous tenu à lui témoigner leur appui en s’assurant que tout irait bien pour lui, pour la suite des choses. Le canotier Alexandre Trottier lui a même dit qu’il était un « vrai guerrier » une expression qui colle bien à sa résilience de la fin de semaine.
Il est trop tôt pour savoir si un tel épisode le fera renoncer à une 31e participation l’an prochain, lui qui rigole depuis quelques années avec le titre de Dominique Michel du canot. On ne se le cache pas, plusieurs espèrent qu’il sera de retour sur l’eau.
