
Ce sont 8 entreprises, et non 89, qui disposent d’une dérogation gouvernementale pour dépasser certaines normes en matière de protection de l’environnement au Québec.
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques a dévoilé aujourd’hui la liste révisée des entreprises concernées.
Après avoir laissé entendre la semaine dernière que 89 organisations disposaient d’une entente particulière, la liste a été revue à la baisse. Ces entreprises disposent d’une autorisation pour déroger à certaines dispositions en ce qui concerne les rejets atmosphériques, mais doivent respecter les normes actuelles concernant la pollution de l’eau.
Le ministère justifie ces exceptions par des raisons parfois historiques ou, par exemple, lors de travaux d’entretien.
La compagnie WestRock à La Tuque figure notamment au lot des huit entreprises détenant ce type d’entente particulière. L’entreprise peut notamment surpasser les normes établies en ce qui concerne le rejet dans l’air d’oxydes d’azote, le dichlore et le dioxyde de chlore.
Pour sa part, la Santé publique fait valoir que chaque dossier fait l’objet d’une surveillance. « À la lumière des renseignements fournis, la majorité de celles-ci ne génèrent pas de fortes inquiétudes et, pour certaines, la situation générale semble s’améliorer, ce qui nous rassure. Nous ferons tout ce qu’il faut pour approfondir notre compréhension de ces situations afin que, si nécessaire, des solutions concrètes soient mises de l’avant pour que les citoyens continuent de bénéficier des conditions environnementales nécessaires à leur santé et à leur mieux-être », a indiqué le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par voie de communiqué ce vendredi.