Parent : une rencontre aura lieu pour présenter les services de santé

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Une porte-parole du CIUSSS-MCQ a réagi aux propos du conseiller municipal de Parent Éric Chagnon sur nos ondes, selon lequel de plus en plus de gens doivent prendre la route pour se faire soigner, plutôt que de recevoir des soins au dispensaire.

La porte-parole Laurence Chartrand a indiqué à Arsenal Média que le CIUSSS-MCQ est conscient des défis entourant les services de santé dans les secteurs éloignés.  D’ailleurs, une rencontre sera prévue afin de présenter les services offerts à la population du secteur Parent.

Selon Mme Chartrand, 91,5 de la population de La Tuque et de Parent a accès à un médecin de famille ou est inscrite à un groupe de médecine familiale.  Elle ajoute qu’un médecin se déplace dans le secteur Parent, chaque deux semaines, en plus d’une travailleuse sociale qui s’y rend.

La télémédecine

À la suite de l’intervention d’Eric Chagnon qui rapportait que peu d’interventions sont effectuées à l’aide de la télémédecine, la porte-parole du CIUSSS-MCQ rapporte que la télémédecine est encadrée par une entente, et vise «certaines problématiques de santé urgentes».

«Lorsqu’un usager consulte pour un autre type de problématique, l’évaluation médicale faite par le médecin détermine si un examen physique est nécessaire, et donc une consultation en présentiel doit être privilégiée. La télémédecine est très rarement utilisée lors d’une première consultation ou lorsque les symptômes de l’usager peuvent mener à différents diagnostics (par exemple, des maux de ventre peuvent être signe d’une pierre aux reins, d’une crise d’appendicite ou d’un ulcère gastrique) ».  

Elle précise que la pratique de la télémédecine est encadrée par certaines instances, dont le Collège des médecins. Cette pratique évolue au fil du temps. «Le CIUSSS MCQ respecte les normes entourant cette pratique».

Quant à éventualité que le recours moindre aux agences privées puisse priver ce secteur éloigné d’infirmières, la porte-parole rappelle  que la main-d’œuvre qu’on y retrouve et permanente.  En plus des deux infirmières à temps plein, le dispensaire pourra bientôt compter sur une troisième.