Opéra et musique classique en cadeau de la part du Complexe culturel Félix-Leclerc

Le Complexe culturel Félix-Leclerc de La Tuque est fier de présenter sur le web La Voie de la Passion, mettant en vedette le baryton-basse de renommée internationale Philippe Sly. Il s’agit d’une célébration virtuelle où l’opéra, le chant lyrique et la musique classique seront tout autant à l’honneur que les valeurs de partage, de bonté et d’amour. Cette série musicale sera disponible gratuitement à raison d’un chapitre par semaine, à partir du jeudi 24 décembre 2020, sur le site web du Complexe culturel Félix-Leclerc.

Le premier chapitre d’une série de trois sera offert à la manière d’un cadeau de Noël qui perdurera dans le temps. Cet événement unique fût tourné entièrement à La Tuque, en l’église St-Zéphirin.

« La COVID nous a fait perdre quelques repères. Avec la présentation de ces
chapitres, je souhaite offrir bien plus qu’un simple divertissement. Je souhaite
aussi qu’on puisse nous rappeler de ces petits rituels où on peut se raccrocher à quelque chose de nourrissant pour l’esprit. » commente Philippe Sly, chanteur et directeur artistique du projet. « Noël est habituellement un temps de regroupement. On espère que ce projet va être une façon de se rattacher à nos racines. » indique-t-il.

Cinq musiciens professionnels ont fait le voyage des quatre coins du Canada afin de se rendre à La Tuque, au début du mois dernier, afin de capter ces moments de grâce au cœur de la magnifique église St-Zéphirin qui abrite un orgue Casavant unique — l’un des trois meilleurs au pays — construit en 1962. La Voie de l Passion met en vedette les musiciens Raymond Perrin (orgue), Jeffrey Bazett-Jones (violon alto), Emmanuel Vukovich (violon), Lizann Gervais (violon) et Philippe Sly (voix). De plus, la Latuquoise Laurianne Fillion, 14 ans, récipiendaire du premier prix lors de la dernière édition de la finale locale de Secondaire en Spectacle, participera à titre d’invitée.

De grands classiques du 17e et du 18e siècle composés notamment par Handel et Bach seront offerts dans le cadre de ces chapitres. Philippe Sly chante principalement en anglais et en allemand. La musique classique sera égalemen à l’honneur puisque des solos musicaux seront présentés par les musiciens et solistes.

Voici l’horaire de diffusion des chapitres :

  • Chapitre 1, La Prophétie — jeudi 24 décembre 2020
  • Chapitre 2, La Passion — jeudi 31 décembre 2020
  • Chapitre 3, Le Message — jeudi 7 janvier 2021

La Voie de la Passion est une présentation du Complexe culturel Félix-Leclerc et une du Complexe Multimédia, sa filiale de production audiovisuelle. Le tout en collaboration avec la Paroisse St-Martin-de-Tours, la Ville de La Tuque et le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.

« Nous sommes heureux de pouvoir présenter, malgré la fermeture de notre salle, des doses culturelles à la population latuquoise, mais également au reste du monde. Je suis si fière que notre petite équipe de sept personnes soit derrière cette production dont les possibilités de rayonnement sont infinies. J’espère que les Latuquois seront fiers de cette production locale et du travail accompli par notre équipe ! » indique Marie Pierre Mailhot, directrice générale et artistique du Complexe culturel Félix-Leclerc.

« Tout cela est grâce à la pandémie, sinon, aucun des partenaires et encore moins les artistes n’auraient pu être au rendez-vous. Ceci met en valeur La Tuque et ses artisans, ses concepteurs, ses techniciens, ses artistes et bien sûr, notre église et son orgue Casavant. Vous serez, tout comme moi, impressionnés par le résultat, « Ville de La Tuque est fière de s’associer à ce projet hors du commun. Nous sommes persuadés que cela apportera une belle visibilité à notre municipalité, en mettant de l’avant le talent local, tant au niveau musical que technique. » ajoute Estelle Paulhus, directrice du Service du loisir et de la culture pour Ville de La Tuque.

Trois jours de tournages ont été nécessaires afin de permettre au Complexe Multimédia de capter plus de 60 minutes de matériel vidéo. Au total, ce sont quatre caméras qui ont été utilisées afin de capter les images, ainsi que 49 projecteurs, 20 ampoules sur pied et une quarantaine lampions afin d’éclairer l’église et de la montrer sous un autre jour et faire de ce spectacle un produit abouti qui n’a rien à envier aux autres productions.

« Le tournage a été réalisé dans les règles de l’art en respectant toutes les
mesures sanitaires », a mentionné Mme Mailhot. « Chapeau à toute l’équipe du Complexe culturel qui travaille hors de sa zone de confort depuis plusieurs mois, avec passion, débrouillardise et créativité ! » conclut-elle.