On aura besoin de plus de 900 immigrants pour combler les besoins de main-d’œuvre en Mauricie cette année

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Selon une étude de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), il faut régionaliser davantage l’immigration, pour contrer la pénurie de main-d’oeuvre. L’organisme estime qu’il s’agit d’un enjeu économique crucial et que le gouvernement doit aider les PME aux prises avec la pénurie de main d’oeuvre.

Pour 2023, on estime qu’il manquera 971 immigrants en Mauricie pour combler les besoins en main d’oeuvre, s’il n’y a pas de régionalisation de l’immigration. Le nombre pourrait atteindre 4850 sur un horizon de 4 ans jusqu’en 2025.

Le manque d’employés touche l’ensemble du Québec mais de façon plus aiguë en région notamment parce qu’on y accueille moins de nouveaux arrivants. Selon la FCEI, entre 2015 et 2019, en moyenne, 75 % des immigrants choisissaient de s’établir dans la région de Montréal.

«Près de 37 000 immigrants choisissent Montréal, mais ça ne veut pas dire que la pénurie de main-d’œuvre y est réglée, au contraire. La métropole présente près de 80 000 postes vacants, mettant une pression énorme sur ses PME. Par ailleurs, le déficit en régions de 18 000 immigrants annuellement est inquiétant pour notre économie, surtout quand on considère les nombreux départs à la retraite qui s’en viennent», commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.