Nissan Z 2023, l’icône qui renaît

La Nissan Z en est à sa 7e génération. Certains la préfèrent alors qu’elle porte le nom de Datsun 240Z, d’autres assument leur modernité en préférant les 300ZX ou les récentes 350Z. Mais la dernière mouture de la voiture tente de réunir ses deux opposés. Car non seulement la voiture a-t-elle les capacités sportives de ses anciennes générations, mais elle reprend, quoi que subtilement, la silhouette même de la toute première Z à avoir vu le jour.

Collaboration spéciale, Marc Bouchard, journaliste automobile.

Ne vous méprenez pas cependant, elle est toute sportive et puissante, avec ses nouveaux 400 chevaux. Et elle se conduit comme un charme, même si je n’ai pas eu, autant que je l’aurais voulu, l’opportunité de la mener à ses limites. Ou plutôt aux miennes devrais-je dire. Il faut dire que mon premier contact avec la voiture s’est déroulé sous la pluie, sur le circuit de Mont-Tremblant.

Et que, comme je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas un pilote de course. S’il en fallait une preuve supplémentaire, je l’ai eu lors de cette journée d’essai, alors que je tentais tant bien que mal de suivre la pilote Valérie Limoges qui fixait le rythme sur la piste. Plus mal que bien dans mon cas, dois-je dire, car jumelez la propulsion de la puissante Z au recouvrement asphalté et trempé de la piste Mont-Tremblant, et vous aurez quelques sorties de virages moins élégantes que prévu.

J’ai quand même pu suivre la pilote Valérie Limoges (qui roulait lentement pour nous) au volant d’une Z, permettant de savourer la direction et les freinages.

Sur la route

Il pleuvait. Pas beaucoup d’abord, puis en abondance par la suite. Ma randonnée sur les routes entourant le village de Mont-Tremblant, même si elle a été de courte durée, m’a permis de constater la qualité de la tenue de route de la nouvelle Z. La direction est précise, les suspensions tout à fait confortables sans compromis sur la tenue de route, et le confort intérieur bien supérieur à bien des voitures sportives.

J’ai aussi beaucoup apprécié la boîte manuelle repensée, offrant des changements de rapport directs et précis, sans effort et avec un bel étagement. Les première et deuxième vitesses particulièrement ont reçu un traitement particulier, leur permettant de tirer profit au maximum de l’abondant couple du moteur. Un charme!

Un bon mot sur les sièges, qui entourent et encadrent bien le pilote. Un mot moins bon pour l’emplacement des réglages dudit siège, logés directement sous la cuisse droite du conducteur. Pas idéal, c’est le moins que l’on puisse dire.

Malgré tout, l’habitacle est moderne et efficace. Il met en vedette un écran de bonne taille au centre pour la navigation et le divertissement. Et le tableau de bord devant le conducteur peut varier son affichage selon le mode retenu par le conducteur. Il peut même donner les détails de votre récente performance, incluant les forces G imposées à votre véhicule par votre randonnée.

On a quand même conservé un clin d’œil au passé en conservant les trois jauges d’informations mécaniques placées en haut de la planche de bord. Un rappel des informations qui ont toujours fait partie des attributs de la Z dans le passé.

Avouons-le, la Z 2023 est réussie. Ce n’est pas une révolution, puisqu’elle construit sur la base de la précédente génération. Les amateurs de conduite sportive y trouveront leur compte, sans aucun doute. Et ceux qui sont des enthousiastes de la Z ne seront pas déçus. Elle reprend là où la Z a laissé, et fait encore mieux.

Dans le balado

Évidemment, dans ce balado, nous revenons sur l’essai de la Z. Mais on aborde aussi le chemin parcouru pour s’y rendre au volant de la Mazda MX-5, une expérience qui nous a un peu réconciliés.

William, quant à lui, aborde un sujet controversé : les conducteurs de VUS devraient-ils payer plus cher les contraventions parce qu’ils représentent un plus grand danger sur la route, et que les dommages infligés en cas d’accident sont plus élevés? C’est ce qu’un juge d’Allemagne a statué. Êtes-vous d’accord ?