
Selon le maire de La Tuque, Luc Martel, le gouvernement du Québec doit régler l’impasse qui persiste dans le secteur de Wemotaci.
La question dépasse celle de Wemotaci et touche les revendications territoriales des Atikamekw, un sujet qui, soutient le maire a été pelleté par en avant par tous les précédents gouvernements, depuis une quarantaine d’années.
«Le gouvernement a le pouvoir et les outils pour régler la situation, insiste le maire. On met de la pression sur le gouvernement pour régler la situation une fois pour toutes».
Aux dires de ce dernier, ce n’est pas aux entreprises forestières ni aux municipalités de résoudre la crise. Il ajoute que la présente situation crée de l’incertitude pour le développement économique non seulement de La Tuque, mais de toute la Mauricie.
Selon ses dires, La Tuque n’a pas ménagé les correspondances auprès du gouvernement, ces derniers mois : «Depuis janvier qu’on interpelle les différents ministères : la Sécurité publique, les Affaires municipales, les Ressources naturelles, les Forêts ». M. Martel a même tenu des rencontres virtuelles lors de ses récentes vacances dans le sud, dans ce dossier précis.
Rappelons que le blocus forestier dans le secteur de Wemotaci est toujours en place, en cette période où on approche du dégel, un moment charnière dans le transport du bois vers les usine de sciage.