
Pour le président de bioénergie La Tuque (BELT), il est faux de prétendre que le projet est au point mort. On a vu des avancées significatives.
La firme finlandaise Nesté, qui est derrière le projet, le soutient toujours, insiste Dany Chilton.
Quant à la matière première dont la garantie d’approvisionnement a été amputée de près de la moitié par le gouvernement du Québec, il est trop tôt pour se prononcer, affirme le président Chilton.
Quant à la biomasse qui serait utilisée à l’usine, il y a encore du travail à faire au niveau de la législation pour bien la définir. BELT ne souhaite pas non plus nuire aux industries déjà existantes, comme ce fut le cas lorsque WestRock avait exprimé des craintes.
Échéancier
M. Chilton ne se prononce pas pour l’instant sur l’échéancier, d’abord de 2023, puis ramené à 2025.
Par exemple, une première phase, au coût de 1,4 M$ prévoyait une contribution de Neste à la hauteur de 50 %. Plusieurs études ont été effectuées par la suite.
Des essais ont été faits en Europe avec de la biomasse forestière de la région. Publiés en février 2023, les résultats montrent que la technologie préconisée doit être modifiée pour offrir un rendement financier adéquat.
Quant à la reddition de compte auprès des partenaires fédérales et provincial, il assure qu’elle est faite de façon assidue.
À la question : «Est-ce que vous croyez autant au projet BELT qu’au premier jour» ? Dany Chilton répond sans hésiter : «encore plus, d’ailleurs».
Voici l’entrevue complète avec Dany Chilton.