En fin de semaine, on avance l’heure et on change les piles

C’est annonciateur du printemps et pourquoi pas de l’été puisque dans la nuit du samedi 7 au 8 mars 2020, on avance l’heure d’une heure à 2h du matin pour passer à l’heure avancée de l’Est.

Comme c’est la coutume, il est aussi de mise de penser à changer les piles des avertisseurs de fumée de la maison.

C’est en 1918, pendant la Première Guerre mondiale, que la Chambre des Communes du Canada a décrété le passage à l’heure avancée au printemps afin d’augmenter les heures d’ensoleillement.

Depuis ce temps, il y a une longue histoire qui se rattache à l’heure avancée et à l’heure normale. Certaines anecdotes rapportent qu’en 1929 par exemple, il y avait une heure de décalage entre Montréal et St-Jérôme, en raison du fait que ce sont les municipalités qui pouvaient appliquer la loi comme bon leur semblait.

« En 2006, la Loi sur le temps légal  est venue remplacer la Loi sur le temps réglementaire. L’adoption de cette loi visait à maintenir l’harmonie temporelle existant avec les États voisins en raison de l’entrée en vigueur prochaine de l’Energy Policy Act of 2005. Cette loi des États-Unis visant l’économie d’énergie prévoyait, entre autres, que le passage à l’heure avancée s’effectuerait, à compter de 2007, le deuxième dimanche de mars et le retour à l’heure normale serait différé d’une semaine, soit au premier dimanche de novembre. Ainsi, selon les années, la période d’application de l’heure avancée serait plus longue de 4 ou 5 semaines » peut-on lire sur le site de Justice Québec.

« L’adoption de la nouvelle loi a également permis de consacrer certains usages dérogatoires à la Loi sur le temps réglementaire, de remplacer la référence au Temps moyen de Greenwich par celle du Temps universel coordonné (UTC) et de rendre officiellement la ministre de la Justice responsable de la loi », stipule le texte du ministère de la Justice.