De nouveaux arrivants Latuquois à part entière

Jean-Paul Miara, Arnoldo Salis et Ritesh Natoo. Photo Michel Scarpino - Monlatuque.com

Voici un portrait de deux entrepreneurs qui ont adopté La Tuque comme leur ville. En plus d’y faire des affaires avec leur Biztro le Mauricien, ils ont choisi d’y vivre. Nouveaux arrivants il n’y a pas si longtemps, Ritesh Natoo et Jean-Paul Miara apprécient La Tuque depuis plus de deux ans.

M. Miara arrive de la France alors que M. Natoo est originaire de l’île Maurice.  C’est d’abord le Club Chasse et Pêche Saint-Maurice (Wayagamack) qui leur a fait découvrir La Tuque avant qu’ils aient l’idée d’y ouvrir un restaurant offrant une cuisine différente. 

« C’est là qu’on a commencé, on a fait un menu et les gens trouvaient ça magique de manger quelque chose de bon et de bien, dans la forêt », lance M. Natoo, un cuisinier de formation, qui a fait ses études à l’École hôtelière, en Suisse.

C’est d’abord Jean-Paul Miara qui a connu La Tuque à l’été 2021 alors qu’on lui demandait d’apporter un coup de main dans la gérance du Club Chasse et Pêche. «À un moment donné, il a fallu trouver un chef.  Mon ami Ritesh a été chef au restaurant du Club Chasse et Pêche », résume-t-il tout simplement.

Une forte demande est venue de la part de la communauté latuquoise pour ouvrir un restaurant à La Tuque avec les mêmes spécialités.  On cherche à offrir un voyage culinaire, sans friture. «On fait de la belle vieille cuisine. On accommode toutes les allergies et tout est fait maison», signale M. Natoo. Des soupers thématiques ont d’ailleurs régulièrement lieu.

Ils ouvrent le Biztro le Mauricien en décembre 2021. En pleine pandémie. «Ce n’était pas le meilleur départ qu’on puisse faire, on a été fermé à cause de la pandémie», confie Jean-Paul Miara.

Après une première année complète d’exercice, il lance sans équivoque que les résultats sont satisfaisants.

Offrir de la cuisine différente peut-il représenter un défi en matière d’approvisionnement ? Certainement, pense Ritesh Natoo qui a tout de suite voulu imprégner les lieux de son lieu d’origine. «L’Ile Maurice, en Mauricie», relève-t-il.

«Une ville qui est en train d’évoluer»

À propos de leur ville d’adoption, les deux restaurateurs sont visiblement emballés.

«Je vois que c’est une ville qui est en train d’évoluer, affirme Jean-Paul Miara, référant à la nouvelle image de marque qui a été dévoilée tout dernièrement par la municipalité.  C’est une ville qui s’ouvre bien et qui vit maintenant, il faut qu’on apporte une pierre à l’édifice».

Il définit la communauté atikamekw comme étant très agréable et qui ne demande qu’à découvrir. «Depuis quelque temps, d’ailleurs on en voit de plus en plus au Biztro et on en est ravi».

Les arts

Des expositions de peinture et de photos sont régulièrement présentées.  D’ailleurs, l’établissement présentera à partir du 1er mars une exposition de dessins d’enfants.

Les propriétaires apprécient beaucoup la musique, eux qui sont aux premières loges lorsqu’arrivent les Jeudis centre-ville. «On va encourager les Jeudis centre-ville, on va faire ça plus festif, plus gai dans les alentours », affirme Ritesh Natoo.

En plus d’un repas thématique, chaque mois les propriétaires souhaitent être davantage présents dans la recherche culinaire et auprès des entreprises latuquoises.

Quels sont les meilleurs vendeurs?  Le jarret d’agneau, dans une cuisson lente qui mijote pendant 12 heures dans du vin rouge, répond du tac au tac Ritesh Natoo. Les pâtes aux fruits de mer aussi.

Le duo avait une exclusivité pour nous lors de notre passage. On nous annonçait l’embauche d’Arnoldo Salis comme gérant. M. Salis a longtemps été propriétaire de l’ancien restaurant le Saint-François en plus d’avoir plus récemment géré le Club de golf et curling de La Tuque.