
Le groupe Rémabec a uni sa voix à celle de Ville de La Tuque pour presser le gouvernement d’intervenir rapidement pour démanteler le blocus qui persiste sur la route 25 près de La Tuque. Les dirigeants disent subir injustement les effets d’un conflit qui n’a rien à voir avec ses opérations et qui est organisé par un petit groupe autochtone agissant sans l’accord de la communauté.
«Quelques individus sont en train de fermer la forêt de la Haute-Mauricie et de mettre à risque des centaines d’emplois, déplore le président et chef des opérations du Groupe Rémabec, Réjean Paré. Nous sommes au bord d’une crise majeure qui entraîne déjà de lourdes répercussions financières pour l’ensemble de l’industrie forestière de la région ».
Le groupe constate que le bras de fer prend de l’ampleur même si un facilitateur a été nommé à la mi-mars. Devant les termes imposés par les initiateurs du blocus comme quoi seul le bois coupé pourra être transporté, Rémabec pense que cette condition sera lourde de conséquences.
« Si nous n’avons pas d’accès au bois, nous ne pouvons alimenter les usines, c’est aussi simple que ça. Des centaines d’emplois sont à risque. C’est toute une région et une industrie qui sont prises en otage. On ne peut tolérer ça», martèle le chef des opérations du Groupe Rémabec. Nous partageons l’inquiétude du maire face à l’inaction du gouvernement qui a en mains une injonction forçant le démantèlement du blocus. Faudra-t-il attendre qu’une crise violente éclate ou que la tension monte à un point tel que des individus décident de se faire justice eux-mêmes. Il faut agir maintenant ».
On sait que le maire de La Tuque, Luc Martel, rencontre aujourd’hui le premier ministre Françoit Legault et la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maité Blanchette Vézina.